lundi 23 février 2009

The Wrestler


The Wrestler de Darren Aronofsky.
En général j'attend les nouveaux films de Aronofsky comme on attend le père Noël, avec une angoisse pesante jusqu'à la date de sortie cinéma. En passe de devenir complètement culte avec une filmographie courte mais des plus impressionnante (PI, Requieme for a Dream, The Fountain), notre cinéaste New Yorkais remet l'oeil derrière la caméra avec un film en rupture avec ses films passés. Changement d'équipe, de directeur photo, de monteur et de producteur, il ne garde que l'excellent Clint Mansell à la musique et son incroyable Sound Designer Brien Emerich. Il faut dire que personne ne lui faisait trop confiance pour ce film, après les déboires qu'il a eu pour monter son précédent chef d'oeuvre "The Fountain".
Aronosfky revient à un cinéma plus brut, plus sale, plus direct, à la caméra portée, assez dénué d'effets visuels comme pouvait l'être Pi ou Requiem. Il aurait écrit ce scénario il y a plus de 15 ans, mais le ressort de ses cartons pour confier le rôle principal dans un premier temps à.... Nicolas Cage! Je ne sais pas quand, ni comment le scénario est arrivé dans les griffes de Mickey Rourke, mais je suis drôlement content, car autant vous le dire, Rourke est tout simplement incroyable dans le rôle de cet ex star du catch tombé dans la déchéance d'un mobile home.
Un homme blessé, non pas par ses combats, non pas par ses années de stéroïdes et anabolisants, mais tout simplement par la vie, trop dure à porter sur ses très larges épaules. Blessé par les erreurs qu'il a commis sous les projecteurs, 10 ans auparavant. Des ses gros doigts, montés sur des poings, il va essayer de panser les cicatrices que son autre vie lui laisse, son autre vie, celle qui se passe en dehors des quatre angles d'un ring, celle qui se passe en dehors des applaudissements et des cris.
Le casting est tout simplement fou,le film est imprégné d'une force sans pareil, d'une puissance chaotique et destructrice, mon premier gros choc ciné de 2009.
Les oscars c'était hier et Rourke n'a rien gagné, mais pour tout ceux qui ont vu ou verront le film, vous saurez très bien qu'en incarnant ce rôle il s'est placé bien au dessus de toutes les récompenses possibles, et qu'Aronofsky nous surprend encore une fois, un contre pied, un film à la charge, rapeux comme un papier de verre autour du coeur....

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